samedi 16 avril 2011

Danse, la déca[danse]





Ne fais pas ton spectacle, par pitié. On vient de s’engueuler violemment, les coups sont partis. Et cette sueur qui ne veut plus quitter ma peau, qui transpire par tout les pores – je me sens oppressé. Ne me montre pas tes reins, pas maintenant. Il y a encore trop d’électricité dans l’air. Je ne sais pas encore si je continue, si je m’arrête. Tu sais ; je parle de nous deux. Tout est confus depuis des mois – puis tes seins blancs sont comme des petits pointillés au milieu de mes réflexions. Tu es trop magnifique pour rester indifférent. Toutes ces petites veines bleues qui fleurissent sous ta peau blanche… tes hanches, ta bouche, tes cheveux. Ne me torture pas, rhabille-toi.

Laisse-moi seul, dans ce recoin de pièce. Eloigne-toi. Je ne veux plus que ça sente comme toi. Je ne veux plus que ça ressemble comme toi. Je ne veux plus vivre par toi. Ampute moi de toi. Je suis prêt à souffrir une bonne fois pour toute, car maintenant j'ai appris à gagner le calme des grands sages.

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